Si CB Surfaces est une entreprise leader dans la transformation et la vente de la pierre depuis plus de vingt ans, c’est en partie grâce à ses équipes qui réalisent avec professionnalisme la conception, la fabrication et la réalisation de ses projets. Mais une étape parfois oubliée est toute aussi importante et nécessaire que les autres : la pose. En effet, si le domaine d’exécution de CB Surfaces allie architecture, modernité et tradition pour s’inscrire dans les sphères de la cuisine, la salle de bain et du mobilier, il faut nécessairement une équipe de pause solide pour parachever toutes ces tâches. Jean-Robin Barkho, pilier incontournable chez les chefs-poseurs de CB Surfaces, nous accorde ici un entretien et nous en dit un peu plus sur les équipes de pose et leur mode opératoire. Véritable homme à tout faire et détenteur d’une habilitation électrique, il est aussi bien marbrier, tailleur de pierre, pontier à portance électro-magnétique ou encore tourneur-fraiseur sur plateforme numérique. Fort de son expérience et maintenant à son compte, il a « roulé sa bosse à peu près partout » et a déjà géré des chantiers avec quinze personnes sous sa tutelle.
Jean-Robin, peux-tu nous expliquer le rôle et les fonctions d’un chef-poseur ?
En premier lieu, il faut d’abord être à l’heure au dépôt. Ensuite, il faut que le camion soit carré et propre, qu’il soit entretenu. Nous véhiculons une image : c’est celle de l’entreprise pour laquelle nous travaillons. Si un client, pour de quelconques raisons, vient voir le camion lors de l’arrivée de l’équipe et que rien n’est rangé, que tout est désorganisé, automatiquement, le client va se dire que l’équipe est aussi désorganisée que le camion. Et lorsque la pose a un coût relativement élevé et qu’elle est qualitative, c’est intolérable. En plus, si le client observe une mauvaise organisation dès notre arrivée, il perdra tout de suite confiance et par là même nous suivra d’un mauvais œil durant tout le processus de la pose, quitte à pouvoir nous déconcentrer.
Tu as déjà constaté ce type d’événements ?
Oui bien sûr. Je l’ai vécu. Un jour je dépannais un de mes amis qui malheureusement avait un camion très mal organisé, et le client montrait indéniablement des signes de réticence et de désapprobation. En comparaison, lorsque nous arrivons avec un camion propre et ordonné et que nous ouvrons les portes devant le client, on peut lire tout de suite sur son visage qu’il est en confiance et rassuré. Et la suite des événements ne s’en passe que mieux, pour lui, comme pour nous. C’est la première étape. La seconde, c’est la présentation, la prestance. Nous devons toujours être polis et propres. Et évidemment, nous devons être à l’heure pour le rendez-vous client. Si nous avons du retard à cause d’un problème de circulation, il nous suffit de contacter le client. Grâce à notre logistique, ces choses nous sont directement accessibles. Un simple message envoyé aux clients pour les rassurer et les informer d’un léger retard est généralement le bienvenu.
Une fois toutes ces conditions remplies, c’est au tour des aides-poseurs de prendre l’initiative ?
Ce n’est pas si simple. Moi, je suis là en tant que chef-poseur pour montrer aux aides-poseurs leurs potentielles lacunes. D’abord ils sont là pour porter, et après pour faire les joints, les raccordements. Durant cet exercice, même si je donne les directives, je me dois de leur parler correctement, avec politesse et considération envers les tâches exécutées. Si un aide-poseur vient de monter six étages de manière successive avec des pièces d’un certain poids, naturellement je dois m’adapter et prendre en compte l’effort qui a été déployé. Les aides-poseurs peuvent aussi avoir des idées qu’ils doivent émettre, et lorsque ces idées sont bonnes, c’est au chef-poseur d’écouter et d’appliquer toutes ces idées. Ces employés ont naturellement de l’expérience et parfois, malgré la hiérarchie, je me dois d’écouter leurs conseils. En revanche, dès que l’on touche à l’aspect financier, au paiement, à la signature des dossiers… il n’y a que le chef-poseur qui doit décider et agir.
Y’a-t-il une différence lorsqu’on est chef-poseur chez CB Surfaces ?
Oui tout à fait. Chez CB Surfaces on te donne véritablement le rôle de chef, ce qui est très important. On te considère vraiment comme un chef. Chez CB Surfaces ce rôle est plus défini qu’ailleurs. Par exemple, si mes aides-poseurs sont en retard au dépôt et que je ne suis pas au courant alors que mes supérieurs le sont, je serais tenu pour seul responsable. C’est une hiérarchie que je ressens bien plus chez CB Surfaces et j’en suis très satisfait, car la hiérarchie est essentielle pour le bon fonctionnement d’une entreprise. Nous sommes tous dans le même bateau mais il y a un capitaine, des matelots… et si certains ne remplissent pas correctement leurs tâches, le bateau va dériver. En revanche, si tout le monde respecte ces règles, le boulot est parfaitement exécuté et alors je peux me permettre de demander aux clients de laisser un message bienveillant à nos secrétaires, ou sur le site de l’entreprise… ce qui arrive très fréquemment.
